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Pourquoi l'entrepreneuriat en afrique est un échec?

25 Avril 2020 , Rédigé par Dieu merci MASONGI

Pourquoi l'entrepreneuriat en afrique est un échec?
LA PROBLÉMATIQUE DE L'ENTREPRENEURIAT EN AFRIQUE :     L'HEURE DE LA GRANDE DÉSILLUSION.
POURQUOI L'ENTREPRENEURIAT EN AFRIQUE EST UN ÉCHEC?

Entrepreneuriat ! Un autre concept importé aveuglement en Afrique sans faire une étude comparative des milieux au préalable.
Nous avons importé la partie visible de l'iceberg en ignorant tout l'écosystème caché derrière qui termine le succès des self made américains ou européens.

     1. La structure de l'économie.

L'économie américaine est fondée sur le libéralisme économique et la libre-entreprise. Cela veut dire que la politique économique américaine est axée sur l'amélioration du climat des affaires et la création des conditions propices.
L’État ne crée pas des entreprises, l'État ne crée pas de l'emploi mais il finance les initiatives et appuient les créateurs d'emploi.

Les entreprises bénéficient d'un grand soutien de l'État. Ce qui n'est pas le cas chez nous où les entreprises sont bien au contraire dévorées par l'État avec des taxes exorbitants.

    2. Les fonds d'investissement et les structures de financement

L'existence des fonds d'investissement et la disponibilité  des capitaux à travers les banques et autres structures des financements.

    3. Une économie à industrie modulaire.

Le système modulaire de l'économie ou de l'industrie américaine a de l'avantage dans le sens où il n'y a nul besoin de chercher à inventer la roue, on se greffe à ce qui existe déjà.

Les opportunités d'affaires sont créées par des entreprises déjà présentes dans l'industrie et qui sollicitent des start-ups pour certains travails leurs donnant l'opportunité de gagner des parts de marché et de grandir.
 

Le point de départ de ces approches se situe dans l’ouvrage de Baldwin et Clark (2000) qui montrent comment le choix d’IBM, en 1961, de concevoir un ordinateur modulaire a radicalement modifié la trajectoire organisationnelle de l’industrie informatique. En concevant une architecture produit modulaire, l’informaticien a rendu possible un approfondissement de la division du travail (interne à la firme dans un premier temps) qui s’est ensuite traduit par une externalisation croissante au profit de start-up et spin-off dont certaines ont grandi (comme Microsoft ou Intel). Finalement, selon leur relecture de l’histoire de l’industrie informatique, la structure industrielle contemporaine (y compris dans sa dynamique actuelle) se situe dans son ADN modulaire.

Par contre, l'avènement de l'entrepreneuriat en Afrique trouve des conditions bien différentes et très éloignées de la réalité sur le terrain.
 

Nombreux sont ces jeunes égarés par certains charlatans dans le coaching et dans la politique qui leurs propose l'entrepreneuriat comme moyen d'enrichissement rapide et alternative au manque d'emploi.

Certains ont cru qu'il leurs suffirait de créer une application web/mobile, un site web ou un logiciel pour devenir millionnaires.

Et depuis lancés, ils n'essuient que frustration, galère, échec et revers de fortune.

L'environnement n'est pas le même que celui dans lequel Bill Gâtes, Steve Jobs, Jeff Bezos ou Mark Zukerberg ont évolué.

Eux ils ont trouvé des fonds d'investissement, des capitaux risque, des banques et des gouvernements au service du développement économique.

Et là, depuis lancés, c'est la désillusion totale. On ne sait où lever des fonds, où trouver des appuis, l'écosystème entrepreneurial est inexistant.

Il n'existe aucune industrie, ni aucune volonté d'en créer ou d'en soutenir la naissance de la part des dirigeants politiques qui sont trop occupés à se remplir les poches et à s'enrichir eux-mêmes.

Le supply chain inexistant, il faut tout importé, avec des coûts de douane à casser la tête.

Impôts et taxes à couper le souffle. Aucune politique favorisant la promotion des jeunes entrepreneurs. Ils sont trop occupés à chercher des investisseurs étrangers, à créer des conditions propices pour eux au détriment des nationaux.

Il n'y a pas de réelle vision.

Jusque là, on est à la recherche de ces self made millionnaires produits par cet évangile de l'entrepreneuriat jeune.

Tout ce que l'on voit de cette entrepreneuriat c'est forum par ci, conférences par là.

Et on est face à un spectacle désolant d'une race d'entrepreneurs qui ont tout à envier aux cadres employés des banques et autres sociétés internationales.

 

Billy Issa,

Penseur et Expert en Leadership & Intelligence de développement.

 

 

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